Petite histoire des confitures.

Les confitures son apparues en Europe assez tardivement. Et pour cause, cas leur fabrication requiert du sucre, pratiquement inconnu en Europe jusqu’à l’époque des Croisades.

  • La cuisine romaine connaît déjà les fruits confits au miel, et depuis les expéditions d’Alexandre le Grand on a entendu parler en Europe du  » roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles ».

Mais cette substance à demi mythique comme le miel, sont beaucoup trop chers pour être de consommation courante.

  • Par ailleurs, si le goût du sucré existe déjà à cette époque, il ne prend pas forcément les mêmes formes qu’aujourd’hui. Les repas aristocratiques composés de viande au goût aigre-doux rendent les desserts et les sucreries séparées moins nécessaires. Quant au peuple, il ne mange ni sucreries, ni fruits : les légumes, qui poussent dans la terre, sont considérés comme une nourriture appropriée à son statut social. Les fruits au contraire, qui pousse hors de la terre, et à plus forte raison les fruits d’arbres, sont réservés pour des raisons symboliques, à la noblesse.

C’est le contact avec le monde arabe qui fait découvrir le sucre à l’Europe, et avec lui les confitures, les « letuaires », comme on disait à l’époque.

  • Pourtant ce n’est pas en tant que douceur qu’elles se font une place, mais en tant que médicament. Le mot letuaire, du latin « eleucterium », signifie « médicament à lécher » et pendant tout le Moyen Âge on fabrique des confitures pour cet usage : c’est en tant que médecin que NostradamusAfficher l'image d'origine rédige un traité sur les confitures et c’est pour des raisons de santé que Gargantua termine toujours ses repas avec de la pâte de coings.

Les premières mises en garde contre le sucre au début du XVIIe siècle ne changèrent pas grand-chose au succès de leurs productions.

  • A l’époque, le mot « confiture » désigne à la fois les fruits au sirop, les fruits confits, les bonbons et les fruits cuits au sucre ; c’est seulement au XIXe siècle qu’on le limite à ce dernier cas de figure.

L’essor des confitures est aussi lié au remplacement du sucre de canne par le sucre de betterave, cultivé sur place donc nettement meilleur marché. C’est à ce moment que le sucre devient de consommation courante, permettant le développement d’une industrie des confitures, et la généralisation de la fabrication maison.

Le nom de la rose vous invite à poursuivre cette découverte gourmande à Moncontour avec des confitures réalisées

selon des recettes anciennes (Confitures insolite et tradition)

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