Art populaire

Tradition ancestrale, "Tuer le cochon" constituait une fête automnale dans les campagnes françaises où familles et voisins se réunissaient pour la préparation de viande salée, des charcuteries et autres cochonnailles.


Répandue depuis l’époque celtique, la tradition populaire de « tue-cochon » coïncide avec les mois les plus froids de l’année. C'est une activité très commune dans de nombreuses régions françaises et permet de nourrir une famille tout au long de l’année.

Ancrée dans la mémoire collective, elle revêt un aspect festif mais aussi de célébration qui pouvait se dérouler sur trois jours.

1er jour, la tuerie

Tâche masculine transmise de génération en génération, le premier jour est celui-dit de "la tuerie". L’animal égorgé par un couteau spécial et ensuite saigné, la transformation en boudin est réalisée par les femmes.

Le cochon est ensuite placé dans une grande maie (voir image ci-dessous), lavé à l’eau très chaude pour être débarrassé de la soie.

Le cochon est laissé suspendu toute la nuit afin que la viande soit plus facile à découper, le jour suivant.

2ème jour, la transformation

C’est le jour de la préparation des différentes pièces de viande dont le jambon, les longes, les échines etc…

C’est également le moment du salage qui doit permettre la conservation pour l’année. Tout est gardé, selon l’adage que tout est bon dans le cochon.

3ème jour, les finitions

On termine par la préparation des saucisses avec la récupération des tous petits morceaux issus des jours précédents.

Tout est haché puis assaisonné de sel, de poivre et d'ail. Les boyaux du cochon, vidés et nettoyés sont enfilés sur l'embout du hachoir afin d'être remplis.

L'étape finale est celle du séchage auprès de la cheminée.
Maie ou banc en bois utilisé pour la découpe du cochon.

 

Fête du cochon

 

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